Dès le départ, plusieurs moyens d’action sont mis en place :
- mise à jour continue d’un carnet d’adresses
- publication d’un bulletin
- communication auprès du public
- création de relais dans les différentes régions
- rencontres nationales pour rassembler les familles non-scolarisantes
- interventions pour soutenir les familles en difficulté avec les administrations
- établissement de contacts avec des associations étrangères.
La structure adoptée en 1988 est à caractère hiérarchique, comprenant une présidente, un secrétaire et un trésorier. La première et seule présidente de l’association fut Dolorès Foin, qui a fait un énorme travail pour lancer l’association. Mais cette structure fait l’objet d’une remise en question en 1991, la majorité des membres préférant passer à un conseil à caractère collégial. On lit dans le bulletin n°5 : « Un président, un bureau, ce sont souvent dans les faits des dirigeants, ce qui conduit à penser que les adhérents ne sont que des usagers … » ; « Nous proposons un bureau qui fonctionne de façon collégiale et des relais qui partagent le travail de secrétariat en permettant à plus de monde de s’investir ». Les statuts sont donc modifiés en conséquence. Cette structure collégiale restera la préférence de la majorité jusqu’à aujourd’hui.
Dès le départ, la diversité d’approches éducatives est constatée au sein des familles adhérentes à LED’A . Mais des éléments communs soudent les rangs : « le désir d’offrir à nos enfants un enseignement respectueux de leur rythme, de leurs préférences, favorisant l’entraide plutôt que la compétition … », explique un membre.